Commission Viticole
Dans le cadre de la modification du SCoT bioclimatique de l’aire métropolitaine bordelaise, et pour avancer sur les premières orientations du D2O, Document d’orientation et d’objectifs, du futur SCoT bioclimatique, la commission « Faire évoluer les espaces viticoles », organisée le 26 octobre 2023, s’organisait autour de 4 points principaux : le SCoT bioclimatique, préserver et restaurer les espaces naturels, agricoles et forestiers [ENAF], l’évolution des territoire viticoles protégés du SCoT, la prise en compte du contexte viticole de l’Entre-deux-mers dans l’évolution du SCoT de l’aire métropolitaine bordelaise, et enfin, un temps d’échanges a permis aux maires de s’exprimer autour de l’atlas des terroirs viticoles.
Le SCoT Grenelle de l’aire métropolitaine bordelaise protège strictement de l’urbanisation 25 000 hectares de terroirs viticoles classés. Aujourd’hui, l’évolution du SCoT s’inscrit dans la trajectoire de sobriété foncière fondée sur le Zéro artificialisation nette (ZAN) imposée par la loi Climat & résilience qui fixe une obligation à 2031 de réduction de 50% de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers, afin d’obtenir le zéro artificialisation nette à 2050.
À ce titre, la priorité est la consolidation des protections viticoles strictes. Pour autant, au regard de la situation de crise viticole connue par certains viticulteurs et certaines AOC, il s’agit d’appréhender, d’étudier et d’évaluer toutes les hypothèses possibles et toutes les mesures envisageables pour accompagner cette évolution significative des espaces viticoles de l’aire métropolitaine bordelaise, et en particulier et de manière sensible, les espaces viticoles de l’Entre-deux-mers.
Arrachage préventif sanitaire, diversification agricole, recomposition foncière, remise en zone naturelle, boisements compensateurs, labellisation label bas carbone, agrivoltaïsme, accélération de production ENR, oenotourisme et activités connexes, aménagement paysager... le champ des possibles est large.
Les hypothèses étudiées doivent nécessairement s’appuyer sur une connaissance précise du point de vue de la qualification des sols, notamment agronomique et hydrogéomorphologique et la caractérisation de l’évolution des terroirs viticoles protégés au regard des enjeux urbains, environnementaux, paysagers et patrimoniaux.
Sur cette base, des propositions de traductions réglementaires dans le futur SCoT bioclimatique et dans les documents d’urbanisme locaux seront étudiées : sous zonages et indices des terroirs viticoles protégés, OAP thématiques : agriculture, biodiversité, paysage, ENR paysage, adaptation des règlements des zonages A et N, etc.
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